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Abeilles et oliviers, une relation insoupçonnée. Dans les Cévennes, là où les oliveraies façonnent le paysage, un petit insecte joue un rôle bien plus important qu’il n’y paraît : l’abeille. Si l’olivier est une plante autogame, capable de se polliniser lui-même, la présence des abeilles dans son environnement favorise néanmoins la pollinisation croisée, soutient la biodiversité et renforce la résilience de tout l’écosystème.
À l’Oliveraie Barthélemy, nous sommes convaincus que les abeilles et les oliviers forment un tandem précieux, souvent sous-estimé, mais fondamental pour un avenir agricole durable.
Contrairement aux idées reçues, les abeilles ne viennent pas seulement chercher du nectar dans les champs fleuris. En période de floraison (mai-juin), les fleurs d’olivier produisent du pollen, que les abeilles collectent pour nourrir leur couvain. Elles participent ainsi à la pollinisation croisée, améliorant :
Le taux de nouaison (formation des olives)
La qualité des fruits
La diversité génétique des oliviers
Même si l’olivier n’a pas un fort besoin d’insectes pour fructifier, les abeilles agissent comme vecteurs complémentaires, surtout en période de stress climatique.
Une oliveraie enherbée et cultivée sans pesticides chimiques constitue un refuge idéal pour de nombreux insectes pollinisateurs : abeilles domestiques, abeilles solitaires, bourdons, syrphes…
Dans nos parcelles en Cévennes, nous laissons volontairement les herbes et fleurs spontanées pousser entre les rangées d’oliviers. Ces espaces abritent :
Des plantes mellifères naturelles (trèfle, luzerne, pissenlit…)
Des micro-habitats pour la reproduction
Une source continue de nourriture avant/après la floraison de l’olivier
Résultat : une biodiversité fonctionnelle, bénéfique à la fois pour les insectes et les cultures.
Présentes en nombre, les abeilles peuvent aussi dissuader certains ravageurs secondaires ou parasites par leur simple activité de survol. Leur présence signale un écosystème équilibré, où les prédateurs naturels (coccinelles, syrphes, etc.) régulent mieux les populations de nuisibles comme :
La teigne de l’olivier
Les cochenilles
La mouche de l’olive (Bactrocera oleae)
C’est un atout en agriculture biologique, où la prévention prime sur l’intervention.
Les abeilles sont aujourd’hui menacées par la disparition de leur habitat, les pesticides et le changement climatique. En favorisant leur présence, les oliveraies participent à :
La préservation des pollinisateurs sauvages
La résilience de la biodiversité locale
L’adaptation au changement climatique, grâce à un écosystème plus autonome et stable
À notre échelle, nous encourageons ce cercle vertueux en limitant les traitements, en favorisant la flore spontanée, et pourquoi pas, en collaborant avec des apiculteurs locaux.
Découvrez notre article sur la biodiversité en Oliveraie.